L’IA peut-elle vraiment être frugale ?

Résumé

Autour d’eux, les auteurs de l’article disent observer que le numérique envahit tous les autres secteurs.

L’IA est, à leurs yeux, l’un des derniers maillons de ce bouleversement technologique : elle accompagne désormais tout traitement automatique qui exploite, ce qu’ils appellent “le déluge de données numériques”.

Ainsi les deux chercheurs s’interrogent : au vu des enjeux écologiques auxquels nous faisons face aujourd’hui, sera-t-il possible de concevoir une IA respectueuse des contraintes environnementales ?

Le regard de la rédaction

L’article pose d’abord le contexte autour de l’empreinte environnementale de l’IA avec des chiffres qui ont déjà vieilli compte tenu de la date de publication de l’article, mais l’enjeu n’est pas là, il convient de plutôt s’intéresser à la suite.

L’article, datant de Mai 2024, ne manque pas de préciser à bon escient "Partout, on entend parler d’IA frugale sans que ce terme soit clairement défini“. Ce site entend apporter une vision plus claire et les nombreuses initiatives qui y sont rapportées y contribuent.

L’appel des deux chercheurs, auteurs de cet article, est clair : “En matière d’IA, la frugalité doit aller bien plus loin que la simple efficacité : elle doit d’abord être compatible avec les limites planétaires. Elle doit aussi interroger les usages en amont, jusqu’au renoncement de certains services et pratiques, en se basant sur des analyses de cycle de vie complètes et rigoureuses.”

Les deux chercheurs adoptent ainsi une vision plutôt radicale de ce que doit être l’IA frugale, seule voie à leurs yeux de répondre réellement aux enjeux de la transition écologique.