Charte Ethique de l’IA

Résumé

La charte éthique produite par Stéphan Peccini, consultant en numérique responsable, propose d’encadrer les usages de l’IA et les restreindre à des systèmes qui respecteraient un des trois axes suivants : plafond écologique ou plancher social (Théorie du Donut de Kate Raworth), ou soutien à la recherche qui s’inscrit dans un des deux premiers axes cités.

Le regard de la rédaction

Le travail de Stéphan Peccini constitue un travail de fond intéressant. Le document se veut généraliste et propose une vision politique de ce que pourrait être l’IA de demain. Les 3 axes à respecter sont assez intéressants pour encadrer la finalité d’un service basé sur l’IA. Entre autres, s’appuyer sur la théorie du Donut peut être particulièrement inspirant pour contraindre tout nouveau projet basé sur l’IA. Cette réflexion peut d’ailleurs venir compléter le cadre posé par l’Afnor Spec IA Frugale.

Le document n’apporte néanmoins pas de vision pragmatique et reste très global dans son approche.

De manière générale, cette charte étant le fruit du travail d’une seule personne, il est difficile pour le lecteur d’en faire une référence. La charte pourrait avoir une valeur plus importante en étant plus directement adressée aux entreprises ou aux institutions et co-construite/validée/signée par plusieurs individus ou collectifs de référence dans le domaine.